L’influence de la déhydroépiandrostérone (DHEA) sur la glycémie à jeun, l’insulinémie et l’indice de résistance à l’insuline (HOMA-IR) : une revue systématique et une méta-analyse de la réponse à la dose des essais contrôlés randomisés.

Objectifs

L’effet de la supplémentation en DHEA sur la glycémie à jeun, les niveaux d’insuline (IN) et l’indice de résistance à l’insuline estimée par l’évaluation du modèle d’homéostasie (HOMA-IR) chez l’homme n’a pas été évalué jusqu’à présent. Nous avons donc cherché à réaliser une revue systématique et une méta-analyse des essais contrôlés randomisés (ECR) qui ont évalué les effets de la supplémentation en DHEA sur la glycémie à jeun, l’insulinémie et l’indice HOMA-IR chez l’homme.

Méthodes utilisées

Une recherche approfondie a été effectuée dans Scopus, PubMed/MEDLINE et Web of Science depuis le début jusqu’à juin 2020. Les données ont été combinées à l’aide du modèle des effets aléatoires.

Résultats

14 publications ont été incluses dans cette étude. Les résultats globaux ont montré que la glycémie à jeun était significativement modifiée après la consommation de DHEA (WMD : -2,185 mg/dl, P = 0,029). L’administration de DHEA n’a pas entraîné de modifications significatives de l’IN (WMD : 0,057 μU/mL, P = 0,067), et de l’indice HOMA – IR (WMD : 0,174, P = 0,060). Dans les analyses de sous-groupes, la GJP a significativement diminué dans le sous-groupe ayant reçu une supplémentation en DHEA à des doses ≤50 mg/jour (WMD : -2,29 mg/dl), lorsque la durée du traitement était <12 semaines (WMD : -5,25 mg/dl), et chez les sujets âgés de ≥60 ans (WMD : -2,94 mg/dl).

Conclusion

Cette revue systématique a évalué l’association entre la glycémie à jeun et la DHEA, révélant que l’administration de DHEA réduit les taux de glycémie à jeun. Cependant, nous n’avons pas trouvé d’association entre l’administration de DHEA et les niveaux d’IN ou la résistance à l’insuline.

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