Contexte
La déhydroépiandrostérone (DHEA), un stéroïde surrénalien, joue un rôle protecteur contre le diabète. Cette étude visait à étudier les effets protecteurs in vitro et in vivo de la DHEA contre le stress oxydatif induit par le glucose dans les ténocytes et les tendons.
Méthodes utilisées
Des ténocytes de rats Sprague-Dawley normaux ont été cultivés dans un milieu à faible teneur en glucose (LG) ou à haute teneur en glucose (HG) avec ou sans DHEA. Les groupes expérimentaux étaient les suivants : groupe témoin (LG sans DHEA), LG avec DHEA, HG sans DHEA et HG avec DHEA. La production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS), l’apoptose et l’expression de l’ARN messager (ARNm) de la NADPH oxydase (NOX) 1 et 4, et de l’interleukine-6 (IL-6) ont été déterminées. En outre, les rats diabétiques ont été divisés en un groupe témoin et un groupe ayant reçu une injection de DHEA (groupe DHEA). L’expression des protéines NOX1 et NOX4 et l’expression de l’ARNm de NOX1, NOX4, IL-6, de la métalloprotéinase matricielle (MMP)-2, des inhibiteurs tissulaires de la métalloprotéinase matricielle (TIMP)-2 et des collagènes de type I et III dans le tendon d’Achille ont été déterminées.
Résultats
Dans les ténocytes de rat, la DHEA a diminué l’expression de NOX1 et IL-6, l’accumulation de ROS et les cellules apoptotiques. Dans le tendon d’Achille du rat diabétique, l’expression de la protéine NOX1 et l’expression de l’ARNm de NOX1, IL-6, MMP-2, TIMP-2 et du collagène de type III étaient significativement plus faibles, tandis que l’expression du collagène de type I était significativement plus élevée dans le groupe DHEA que dans le groupe témoin.
Conclusions
La DHEA a montré des effets antioxydants et anti-inflammatoires à la fois in vitro et in vivo. En outre, la DHEA a amélioré la synthèse et le renouvellement de la matrice tendineuse, qui sont affectés par les conditions hyperglycémiques. La DHEA est un médicament préventif potentiel pour la tendinopathie diabétique.