La déhydroépiandrostérone modifie le métabolisme énergétique pour augmenter la biogenèse mitochondriale dans la fertilité féminine avec l’avancée en âge

Le vieillissement reproductif féminin est un processus irréversible associé à une diminution de la qualité des ovocytes, qui est un facteur limitant la fertilité.

Des études antérieures ont montré que la déhydroépiandrostérone (DHEA) améliorait les résultats de la fécondation in vitro (FIV) chez les femmes âgées. Ici, nous avons montré que le déclin de la qualité des ovocytes avec l’âge s’accompagne d’une diminution significative du niveau des gènes du métabolisme bioénergétique. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques de groupes de femmes infertiles ayant reçu ou non de la DHEA. Le traitement à la DHEA peut améliorer la qualité des ovocytes en améliorant la production d’énergie et la reprogrammation métabolique dans les cellules du cumulus (CC) des femmes vieillissantes.

Nos résultats ont montré que, comparé au groupe n’ayant pas reçu de DHEA, le groupe ayant reçu de la DHEA a produit un grand nombre d’embryons du troisième jour (D3), des embryons D3 de qualité supérieure, et a amélioré le taux de grossesse en cours et le taux de grossesse clinique. Cela peut être dû au fait que la DHEA améliore le transport de la phosphorylation oxydative et augmente la consommation d’oxygène des mitochondries dans les CC, convertissant le métabolisme anaérobique en métabolisme aérobique couramment utilisé par les cellules vieillissantes pour retarder le vieillissement des ovocytes.

En conclusion, nos résultats suggèrent que le bénéfice de la supplémentation en DHEA sur les résultats de la FIV dans les cellules vieillissantes est significatif et que cet effet peut être médié en partie par la reprogrammation des voies métaboliques et la conversion de la respiration anaérobie en respiration aérobie.

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