Relations entre le sexe et l’adaptation à l’exercice physique chez les jeunes athlètes : Une étude pilote

L’objectif de cette étude était de comparer les profils redox, hormonaux, métaboliques et lipidiques des joueurs de basket-ball féminins et masculins pendant la période d’entraînement saisonnier, par rapport à leurs témoins sédentaires.

20 basketteurs (10 femmes et 10 hommes) et 20 témoins sédentaires (10 femmes et 10 hommes) ont participé à l’étude. Le stress oxydatif, le niveau d’adiponectine et le profil métabolique ont été déterminés. Les athlètes masculins et féminins ont montré une augmentation de la capacité antioxydante (27% pour les hommes ; 21% pour les femmes) et du niveau de lactate (389% pour les hommes ; 460% pour les femmes) et une réduction du cortisol salivaire (25% pour les hommes ; 51% pour les femmes) par rapport aux témoins sédentaires.

En outre, un profil métabolique (en particulier des acides aminés et de l’urée), hormonal et lipidique particulier a été mis en évidence dans les deux groupes d’athlètes. Les adaptations féminines et masculines à l’entraînement présentent plusieurs traits communs, tels que l’amélioration du potentiel antioxydant, l’augmentation du lactate et l’activation des processus de détoxification, tels que le cycle de l’urée et les voies arachidoniques en réponse à l’inflammation.

En outre, nous avons constaté une utilisation différente des lipides et des acides aminés en fonction du sexe. Une étude plus approfondie pourrait aider les entraîneurs à développer des programmes d’entraînement basés sur le sexe des athlètes afin de réduire le taux d’abandon de l’activité sportive par les filles et de lutter contre les stéréotypes de genre dans le sport, qui ont également des répercussions dans les domaines sociaux.

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